Focus sur le CPF Langues
Deux ans après son entrée en vigueur, le CPF Langues a fait un bilan mitigé, en comparaison à la dernière année du DIF. Moins de dossiers approuvés, mais un volume d’heures en moyenne supérieur, le CPF Langues ne touche pas la même population que le DIF. Bilan de la deuxième année du Compte Personnel de Formation, pour les formations Langue.
Le CPF, un dispositif qui touche tous les actifs ?
La grande révolution promise par le CPF a été d’ouvrir le droit à la formation à toutes les personnes actives, en poste et demandeurs d’emploi (contrairement au DIF, réservé aux seules personnes en poste). De ce côté-là, le dispositif a rempli son rôle, car 69% des demandes CPF sont faites par des demandeurs d’emploi.
Du côté de la formation en langue, les salariés ont été moins nombreux que sous le DIF: 90000 à 100000 dossiers CPF, contre 180000 DIF (chiffres 2014).
Les langues représentent 45% du volume global des demandes salariées dans le cadre du CPF. Pour les demandeurs d’emploi, les formations linguistiques sont dérisoires, avec moins de 3% de dossiers.
Moins de parcours, mais des parcours plus longs
Les dossiers CPF Langues représentent 55% de ceux enregistrés par le DIF. Toutefois, les parcours CPF sont souvent plus longs, allant jusqu’à 75% du volume d’heures du DIF. Il s’agit là des parcours de formation qui aboutissent obligatoirement à une certification reconnue. Cela incite les apprenants à mieux préparer les examens, ce qui nécessite forcément plus d’heures.
L’anglais, première certification demandée dans le cadre du CPF
BULATS et TOEIC, les deux certifications phare des formations en anglais, arrivent en tête des demandes CPF, avec un cumul de près de 100 000 dossiers déposés.
Le BULATS arrive en tête des certifications choisies par les salariés, avec plus de 45000 demandes (contre 44000 TOEIC). Le TOEIC reste le préféré des demandeurs d’emploi, mais n’arrive qu’en cinquième position des demandes CPF.
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